Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/144

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2o Le train vient d’arriver, vous avez le temps de venir sans vous presser.

3o Le train n’est pas encore là, vous avez tout le temps voulu.

Après l’audition de ces quelques morceaux, je trouve qu’il est temps de regagner mon logis, ce que je fais.


Samedi 16 avril.

Il faut terminer les malles cette fois.

Je n’ai pu encore avoir mon linge, mon changement de chambre a jeté la perturbation dans l’esprit du blanchisseur sans doute. J’ai beau dire à mon boy que j’ai besoin de mon linge ; comme il parle mal l’anglais et moi aussi, nous nous comprenons avec difficulté. À la fin, je me fâche et parle fort : « I want absolutely my washing for this morning, before tiffin », il file comme un zèbre et je me dis « il a peut-être enfin compris ! »

Je sors de l’hôtel et vais prendre un petit vapeur qui va à Kowloon, c’est la petite ville bâtie par les Anglais en face de Hong-Kong, sur la pointe qui avance dans la baie. Il faut vingt minutes pour y aller en traversant toute la baie sillonnée de bateaux de toutes sortes. Aujourd’hui le soleil brille et la chaleur est très forte, mais une fois le petit vapeur en marche il fait frais à cause de la vitesse de la