Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/145

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marche. Au quai de Kowloon c’est encore plus encombré d’immenses bateaux qui chargent ou déchargent des marchandises.

Je prends un ritchau et lui dis de me conduire aux docks où le Hanoï est en train de se faire gratter. Mon Chinois n’a pas l’air de savoir ce que je lui dis, il me demande de lui indiquer la direction, mais, ma foi, j’en suis bien embarrassé. Enfin je lui fais un geste vague en avant en criant plus fort : « Dock », et comme il croit que je suis fâché, il file. En route, il demande à des confrères qui parlent mieux l’anglais que lui et il se trouve que nous sommes sur le bon chemin.

Nous traversons Kowloon et je remarque de jolis logements. Des maisons très longues, comprenant une série de 6 ou 8 logements avec un petit jardin devant chaque. Tous ces petits jardinets ne sont que des massifs de fleurs. C’est délicieux.

Une fois la petite ville traversée, nous suivons le bord de la mer et contournons une petite baie, de l’autre côté de laquelle des maisons et de grands bâtiments me font penser que c’est bien là que sont les docks.

Le soleil tape, le chemin est long, et mon Chinois commence à avoir chaud et à s’éponger tout en courant à belle allure.

Nous traversons une petite ville chinoise et sommes enfin à la porte de ces