Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/180

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plaque de sonnette, ni lumière ; j’y renonce pour ce soir. Je ne m’arrêterai pas à Osaka et de ce temps je ne le regrette pas.


Lundi 2 mai.

Je me lève et vais à la fenêtre ; il fait un temps de chien. J’ai très bien dormi dans un bon lit, la chambre est très confortable. Lumière électrique au milieu, lampe électrique sur la table de nuit, etc. Le maître d’hôtel est Français.

À 9 heures, je vais chez le consul de France, je ne vois que son secrétaire, espèce de vieux rond-de-cuir qui me dit que le passeport n’est pas prêt, parce que sur la dépêche de M. S… il n’y avait ni prénom, ni profession. C’est idiot, car cela ne sert à rien, il aurait pu mettre un prénom quelconque et une profession.

M. S… avait mis : « Préparez passeport pour D…, passager du Rohilla. Service personnel ». Il avait ajouté les deux derniers mots après coup, pour être sûr que je l’aurais, connaissant le consul de Kobé pour être un peu administratif. Joli succès ! Il fallut donc que le scribe remplit un formulaire de demande et qu’ensuite j’aille à l’hôtel de ville japonais, situé, au diable avec cette demande. Mais là j’ai été servi assez rapidement,