Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/181

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quoique ces Japonais soient encore plus administratifs que nous. Enfin, me voilà rentré à l’hôtel en règle. Je déjeune, car le train part à midi. Ah ! la veille au soir j’ai appris que nous avions obtenu gain de cause auprès de la Compagnie, qui ne nous fait pas payer la nourriture de quarantaine et nous donne un billet pour Yokohama par chemin de fer. J’ai donc été au bureau de la Compagnie et ai retiré mon billet de chemin de fer, mes gros bagages seront mis sur le Canton, qui part demain pour Yokohama. À midi, je me rends à la gare et retrouve trois Anglais du bateau ; je monte avec eux.

L’Américain, malgré ce temps de chien, est parti le matin ; nous devons le reprendre à Osaka et lui remettre son billet de chemin de fer.

Nous partons ; dans notre compartiment de 1re il y a assez de monde, d’abord nous quatre, un autre groupe d’Anglais, et deux ou trois Japonais européanisés. C’est un wagon avec banquettes de côté, comme dans un omnibus. Au fond, les W. C., très confortables, avec cuvette pour se débarbouiller, savonnette, serviettes et en outre une carafe d’eau et un verre, grande glace. Le wagon est éclairé à l’électricité.

Ils ne sont pas en retard, ces Japonais. Du reste, ce qu’il y a de curieux dans leurs villes, c’est le nombre prodigieux