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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/187

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nuages coupent les montagnes en deux. Tout le long du trajet, paysage comme précédemment.

Champs admirablement cultivés et des villages se suivant toujours et toujours. À midi, nous nous installons pour manger. Chacun a une petite boîte carrée en bois garnie de provisions.

À côté de nous, un Japonais habillé à l’européenne, a acheté à un marchand, dans une gare, deux petites boîtes en bois pour quelques sous. Dans l’une, il y a du riz cuit à l’eau et, dans l’autre un tas de petits ingrédients, deux petits bâtons en bois ; il fait aussi son petit déjeuner.

À l’autre bout, les autres Anglais, qui doivent voyager souvent ainsi, ont, dans un grand panier ad hoc, toute une installation : vaisselle, couverts, linge, etc. On dirait que nous sommes en wagon-restaurant.

Vers 4 heures, il une grande station, deux de nous achètent chacun une théière en terre vernie, remplie de thé chaud, avec une petite tasse, pour trois sous, et nous avons ainsi une douzaine de petites tasses de thé à boire. Le soir, vers 7 heures, même répétition que pour le déjeuner. Nouvelles boîtes garnies de viandes froides.

Le trajet commence à être long et nous n’arrivons qu’à 10 h. 20 du soir. Je prends deux pousses et demande l’hôtel Oriental. Deux Anglais vont au Club-Hôtel ;