qui aident à passer l’après-midi de la journée des Antipodes d’une façon un peu amusante, et ce qui donne un grand attrait de curiosité, c’est que les passagers de premières seuls y prennent part, ainsi que quelques officiers.
Cette journée comme les précédentes, promenades, lectures. Mon compagnon de cabine est un Anglais qui vient de Manille, d’où il a rapporté une douzaine de boîtes de cigares dans lesquelles il insiste pour que je puise quand je voudrai. Il m’a déjà prêté trois chemises et un gilet de coton à manches.
Je décide aussi M. P… à me donner une leçon d’anglais et j’espère que nous continuerons quelques jours. Si seulement j’avais mes livres.
Il semble qu’il fasse un peu moins froid. Le bateau n’a pas mal marché hier, 370 milles, ce n’est pas le diable, mais enfin cela nous permet d’espérer que nous pourrons être à Vancouver le 17 au lieu du 18 courant. Le soir, une partie du pont est garnie avec des