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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/211

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Après déjeuner, nous gagnons le train qui est à 100 mètres du bateau, et montons en wagon. Vaucouver est un point de départ pour le Klondike, aussi dans tous les magasins il y a des objets spéciaux pour ce pays et des affiches partout, pour le Klondike, etc., etc.

Nous montons dans le train à 1 heure moins le quart. Là, pas de barrière pour empêcher les gens de passer. Le train est coupé en deux pour laisser le passage aux voitures qui traversent les voies jusqu’au dernier moment. Enfin, la machine recule et on accroche le train. Cela n’empêche pas les personnes qui veulent encore passer de traverser en montant sur les petites passerelles qui sont aux extrémités de chaque wagon. Enfin, un cri répété, indéchiffrable, qui signifie : « All aboard ! » « Tout le monde à bord » et le train s’ébranle.

M. P…, un jeune Anglais qui reste à Bombay et dont j’ai fait la connaissance à bord de l’lmpress of lndia, est dans le car précédent le nôtre, c’est le Nippon-Car. Nous partons et commençons par traverser Vancouver, mais toujours pas de barrières : le train traverse les rues comme un simple tramway. Une grosse cloche, placée sur la machine, sonne tout le temps qu’on traverse les lieux habités pour prévenir les gens qui sont sur la voie ou vont la traverser.