Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/222

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


Dimanche 22 mai.

Nous commençons à côtoyer les Grands Lacs, car nous avons dû passer à 2 heures du matin à Fort-William, d’où part le bateau qui traverse les lacs pour aller à Toronto. Là, l’enchantement des yeux recommence et fait oublier l’heure. Nous suivons la rive du lac, et souvent en avons un de chaque côté, et ces lacs sont remplis de petites îles couvertes de sapins verts et d’autres arbustes. On dirait des corbeilles de verdure énormes flottant sur les eaux.

Nous nous arrêtons à une petite ville au bord du lac et à proximité d’une petite île qui est reliée par des ponts flottants. Là encore, plusieurs grosses scieries mécaniques et des troncs d’arbres flottants dans le lac pour y tremper et maintenus par un entourage.

C’est délicieusement joli ; de nombreux petits canots sont attachés au rivage, un petit vapeur est même en train de naviguer. On voudrait descendre et rester là, tellement c’est charmant.

La journée se passe à côtoyer encore le bord des lacs, et chaque fois qu’un village ou petite ville se trouve sur la rive, on voit de grandes quantités de ces troncs de sapins flotter en attendant d’être dé-