Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/241

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pour que vous voyiez tout ce que vous pouvez voir en aussi peu de temps a New-York, je vais vous donner un de nos ingénieurs qui parle le français et il vous mènera. Là-dessus, coup de téléphone ; l’ingénieur arrive, M. B… lui explique tout ce qu’il doit faire, puis il tient à me faire voir lui-même la cuisine électrique de l’établissement, qui ne sert que pour le déjeuner mensuel des membres du conseil. Il me les montre en passant, réunis autour de la table des séances, puis me remet aux mains de son ingénieur, me dit adieu en me souhaitant bon retour.

L’ingénieur commence à me faire visiter l’établissement du haut en bas, c’est effrayant, tout marche à l’électricité, ascenseurs, etc. Puis nous sautons dans un train, allons traverser le pont de Brooklyn qui a près d’un kilomètre et supporte deux lignes de tram, deux lignes de railway et un large chemin de chaque côté pour voitures et piétons. C’est un pont entièrement suspendu. Nous revenons bien vite et allons visiter le Green Bruididg [sic] une des nouvelles maisons à seize étages ; six cents offices, bureaux, agences, etc., sont logés dans cet énorme bâtiment, cinq ou six ascenseurs sont là. L’un ne dessert que le cinquième étage, l’autre le septième et un seul dessert tous les étages. Nous montons voir le président de la société qui a bâti cette