Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/240

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veux voir, en me promenant, les autres endroits on je dois aller, et, en effet, je les trouve sur mon chemin.

À la poste, immense bâtiment à guichets incalculables ; j’arrive enfin au bon et trouve quatre lettres, ce qui me fait grand plaisir ; je les lis séance tenante, puis vais voir M. J…, l’agent de M. M…, pour lequel j’ai une lettre.

J’ai vu Broome-Street en venant, j’y retourne et vois la maison. M. J… est parti à Boston, mais on l’attend : je reste là un quart d’heure et le voici qui arrive. Nous faisons connaissance, il me fait visiter sa maison, m’emmène déjeuner et me donne rendez-vous pour le dîner. Je vais alors voir M. B…, l’Américain avec qui j’ai traversé le Japon. Le numéro qu’il m’a donné est celui des établissements d’électricité d’Edison. Je demande au concierge, c’est bien là. Je monte et m’informe près d’un jeune homme qui me dit que M. B… est à une réunion du conseil et ne peut se déranger. Il est l’administrateur-délégué de la Compagnie Edison. « Passez-lui toujours ma carte ». Deux minutes après, on me fait monter à son bureau et lui-même vient bientôt.

— Je suis désolé d’être occupé en ce moment ; combien de temps restez-vous ? — Jusqu’à Jusqu’à demain matin. — Oh ! et je suis pris ce soir. — Moi aussi ! — Alors