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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/244

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avec une balle et la main en guise de raquette. Dans un coin, deux home-training. Je monte sur l’un et fais un kilomètre sur cette bicyclette qui n’avance pas. Tout autour de la vaste salle, des appareils pour s’exercer les bras et les jambes dans le sens que l’on désire : barres parallèles, cheval de bois, trapèzes volants, etc., etc. À l’étage au-dessous, c’est la salle de restaurant, où nous faisons un très bon diner, admirablement servi. Puis le verre de liqueur pris, nous restons à causer avec un autre Français et je regagne l’hôtel, presque abruti par tout ce que j’ai vu et entendu en aussi peu de temps. Mon lit est le bienvenu et, malgré le bruit du dessous, je m’endors bien vite d’un sommeil de plomb.


Samedi 28 mai.

Le lendemain matin, nous partons vers huit heures en omnibus pour le quai d’embarquement. Je trouve là ma valise que j’ai expédiée de Vancouver. J’avais encore peur pour elle. Je la fais monter à bord de la Navarre et j’y monte moi-même.

Beaucoup de monde à bord, mais bien peu resteront en raison de la guerre. À dix heures la cloche sonne, nous partons et constatons bientôt que nous sommes