Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/37

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La chaleur étant déjà très forte, 25 degrés, on passe la journée étendus sur des chaises longues, avec quelques intermèdes musicaux de mon professeur d’anglais qui nous chante quelques romances d’Outre-Manche.

La température me fait craindre pour le dîner où nous devons paraître en toilette, mais je suis agréablement surpris en trouvant dans la salle à manger une fraîcheur délicieuse. Huit ventilateurs (hélices à ailettes) fonctionnent à la vitesse de 600 à 750 tours à la minute. Dans notre coin nous sommes obligés de fermer une porte et une fenêtre. Avec des boissons glacées, le repas devient très agréable. De même dans les cabines, on a pris toutes les précautions pour donner un peu de fraîcheur ; on a relevé le carré de métal au milieu duquel se trouve le hublot, ce qui fait de belles fenêtres carrées de 60 à 70 centimètres de côté, et on a posé les manches à air. Grâce à ces précautions, la température devient presque supportable et permet de dormir.


Lundi 7 février.

J’entends à mon réveil les matelots qui, pieds nus, lavent le pont à grande eau. Cela me tente ; je défais mes sandales, retrousse mon pantalon et me promène en