Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/56

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en jonc sur le haut de la tête et leur grande natte dans le dos qu’on a envie de prendre pour s’en servir de guide, et tout cela court sans arrêt, la sueur coule sur leur dos, mais quelques-uns restent secs.

Nous faisons le tour de la ville et allons au Jardin zoologique. Le chemin est ombragé des deux côtés par des arbres immenses de toutes espèces et malgré le soleil il fait assez frais. Nous arrivons au jardin. Là nous mettons pied à terre car les voitures n’entrent pas. Nous faisons le tour et voyons au milieu quelques cages avec de très beaux spécimens des animaux du pays. Oiseaux, singes, tigres, serpents, etc. Nous allons ensuite voir la collection des orchidées qui sont sous un grand hangar afin de les protéger du soleil. Je constate même que j’ai été volé à Port-Saïd, mon casque est lourd mais il n’est pas assez épais du fond. Je le sens à un commencement de mal de tête, heureusement j’ai mon parapluie que j’ouvre en guise d’ombrelle. Paul me dit qu’il va falloir en acheter un autre de suite en rentrant en ville, car le plus grand ennemi là-bas est le soleil. Malheur à l’imprudent qui ne prend pas les précautions nécessaires pour s’en garantir !

Nous rentrons en ville et allons à l’hôpital de l’Europe ; là le docteur hollandais