toutes sortes de choses. Cela ne dégoute pas les Chinois qui s’y lavent, s’y baignent et la boivent même ; pouah !!! ce n’est pas étonnant que les fièvres s’y développent avec une grande rapidité. Après avoir circulé de-ci, de-là, je me fais conduire à l’hôtel des Indes. Cela commence par un immense jardin avec de grands arbres et des pelouses. À droite et à gauche une suite de bâtiments à un rez-de-chaussée seulement, clôturant cet immense carré et au milieu un bâtiment d’un étage, mais très élevé, formant le corps principal de l’hôtel où se trouvent l’immense salle à manger, le bureau et une très grande vérandah.
Devant ces petits bâtiments, une galerie de 3 mètres de large garantit de la pluie et du soleil. Toutes les chambres (il y en a 150) ont leur porte et leur fenêtre sur cette galerie ; elles ont au moins 5 mètres de hauteur. Devant chaque chambre, sous la galerie, une table carrée en bois, un petit fauteuil canné et une chaise longue cannée ; sur la table un plateau et un service à café. C’est là où, à 6 heures du matin, on vous apporte du café au lait que vous prenez allongé sur votre chaise longue en costume de nuit, c’est-à-dire le sarroug, sorte de culotte en toile imprimée et ne tenant aux reins que par une tresse, et une petite veste sans col, en toile blanche. Les trois quarts du temps