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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/93

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une heure de retard. On enlève le pont, le bateau s’ébranle, des saluts s’échangent avec ceux du bord ; il fait un clair de lune superbe, les mouchoirs et les chapeaux s’agitent une dernière fois et nous sommes bien partis.


Mardi 8 mars.

Le bateau a la même disposition que la Ville de la Ciotat, il s’appelle l’Ernest Simons. Comme connaissances, j’ai la famille F…, de Batavia, et un jeune Allemand qui était sur la Ville de La Ciotat, et est resté à Colombo pendant quinze jours.

Comme nous n’avons que deux jours à passer à bord, je ne chercherai pas de relations nouvelles, d’autant plus que la série des passagers n’est, paraît-il, pas gaie.


Mercredi 9 mars.

Le bateau a bien marché, on nous dit que nous arriverons ce soir à 8 heures à Saïgon, alors tout le monde se met à ses malles, car on doit laisser plusieurs passagers.

À 2 heures, nous apercevons le phare du cap Saint-Jacques et bientôt nous ar-