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Page:Journal oeconomique - janvier 1751.djvu/11

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Mais lorsqu’un esprit attentif s’attache à pénétrer ce voile & qu’il entre dans le détail de ses occupations, il est surpris de l’étendue des soins qu’elle prend sans relâche, & de la multitude des connoissances qui lui sont nécessaires pour en assurer le succès. Il voit toutes les vertus actives concourir avec elle pour tirer les trésors que la Nature renferme dans son sein, mettre en œuvre ses productions, & les rassembler en un même lieu de toutes les parties de la Terre. Il reconnoît même que les Sciences sont avec elle dans un commerce continuel ; les unes pour en tirer le sujet de leurs méditations, les autres afin de l’aider de leurs lumieres ; que toutes, en un mot, s’empressent à relever ses avantages, persuadées que comme elles sont seules la gloire d’un État, il est réservé à la seule