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ctrude & son petit fils, lesquels se voyans abandônez le receurent pour Maire & luy laisserent le gouvernement entier : Mais depuis Plectrude voulant remuer, Charles s’en faisit & de Thibaud pareillement, lesquels il fist mettrc en prison, & ne sçait-on qu’ils deuindrent depuis, Annales de France.

arudc&fbn petit fils , lefqucls Te .vo- qnt c*eft vers l’^quÎMexc Prinranicr yaps abandônez le rcceurent pour Mai- qu’elles fc leiient & fe couchent ; les fix re & luy laifTcrcnt le gouucrncmenc en- apparoiflcnt j & la 7. eft plus obfcurc ticr; Mais depuis Plcftrtide voulant re- qu’on cftimc cftrc Meropc, comme a muer, Charles s’en faific& de Thibaud f^^^é àh.Ouide liu. ^. de fes FAJies. Higin pareillement , lefqucls il fifl mcctrc en en fa Poet, Afirontmïe. priron,& ne fçait-on qu’ils deuindrent ^Lcs Vleiades font di^ es filles d’jittds depuis, jinndes de France. e^ni eftoii feint fupforter le Ciel, pour ce T)1^:-Jpç filles d’A’.las & de la i]f*e UsEftoilles font créées ApresU création X iClclCLCo Nymphe Pleione , Icf- dn Ctelx ^ftjftcjueton le dit auoir efté vn quelles font au nombre de fcpt. Ocion infigne Mathématicien quile premier con- les ayâs pourchafTécs Tel pace de 5. ans^ nentla nature de ces EfloiUes , lef^juilles à afin d’âuoir leur côpagnic , elles priercc l anantftre il nomma du nom de fes enfant Jes Dieux de les garantir de fa violence, pour en perpétuer la mémoire : Elles ont fi bien qu’elles furet placées entre les ej}é feintes nourrices de Bacchus , four ce eftoilles. Phetecydes dit que ce furent ^fte félon la difpofition de f air , lors (qu’elles fcpc foeurs filles de Lycurgue de l’Iflc de fe leuent, elles font henignes et* dommagea- Naxos, nourrices de Bacchus, Icfquelles hles k la vigne, car s’ ih pleut , cela luy ejf pour cette caufe lupiter plaça au Ciel, nuifible , comme ditPlme Iiu. 17. ch. i. Leurs noms font , Eledce , Alcyone , Ce ^uicfiadioujléde lapourfuited’Orio». Celaino, Maia, Aflerope, Taygcrc, 5i doit efire rapporte a la conJtruHien de ce fi- Mcropé, lefquelles toutes apparoilfent gne que les Aflrologues mettent vers les fors cette dernière ,qui hontcufe d’à- fieds de deuant du Taureau ^ (^ femhU uoirefpoufc Sifyphe homme mortel ne fonrfuiure les Pléiades. s’olc monftrer, attendu que toutes fes "Ôj^^^--. ^ fille derOcGeâ& de The- fcrurs auoienc efté poaruei.î*és a des -*- •*-^-’-*^-’--*’^ tys, & femme d’Atlas, de Disux : d’autres dillnt que ce fuft Elc- laquelle il engendra les Pléiades. Outds élrcqui pournc voir laruyne deTroye, liu. 5. de fes Fafles, aurait mis les mains deuant (a face, ce "niji^^^ fécond, Vcronois fleur jfToit da qui fait qu’elle n’apparoift pas tant. Or -*- ■’-J-Llv.^ temps de l’Empereur Vefpafii elles furent trâfiatécs au Ciel par lupin, duquel il manioit les affaites. Ce do<5tc ou bien pour la pitié qu’elles môtrcrent perfonnage cftant de iour occupé es af- auoir de leur perc Atlas, ployant fans faites d’Eûat,cmployoit la nuit à corn- ccITc fous le fardeau du Ciel: oa bien, pofcr ,& principa^lement ce grand œu- comme a efté dit , pour eftre garanties urede la nature des clvofes, lequel eft: de U violente pourfuite d’Orion qui remply des recherches plus curieufes les vouloir prendre à force. Elles pa- contenues en toutes les feicnccs, artsSs ^ roifil-nr au Ciel en la tcfte du Taureau, profcifions tant libérales que mecha-» difpofées de telle façon que deux occu- niques. Il eft taxé par plulîeurs d’auoir pent les cornes, deux les nazeaux, deux mis en auant plufieurs chofcs fauftes, les yeux & lafcptiefmc eft poféc au mi- ce qui ne peut eftre dénié : mais c’eft ^licudufiont : Aleurleuer ( Pline//«.i8. furie rapport d’autruy , car autrement çh. 11. dit que c’eft au 10. de May ) elles Ton peur remarquer en (es ecuures qu’il monftrent le temps propre à nauiger, fut grand amy de la vérité -, il a grande- «lont elles font appellécs Pléiades, du ment fauorifc rAtheifme , niant la pro- verbe Grec ?/«» qui veut dire nauiger. uidéfice de Dieu, l’mimortalité des LesLatins les ont nommcfes Vcrgilies,du âmes, & la reCurredion des corps, com- Princemps qu’ils appcllcnc V^rr, par ce me apparoift par le chap. 55. du liu. 7.