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VISIONS DE L’INDE

périeures, d’où sont jetés des coquillages vers la Parole écrite et frileuse sous les couvertures entassées.

Je monte vers les minarets et les dômes. Partout, de petits pavillons en bois accumulent des graines pour les colombes vertes.

J’ai compris : le Temple d’Or qui à sa base commence en bibliothèque devient à son extrémité un pigeonnier. En bas, le Livre a capté par les signes les Idées, ces colombes secrètes de l’Âme ; en haut, les oiseaux, pensées volantes de l’air, accourus à l’appât des légères nourritures rondes, écrivent les lettres vivantes d’un Livre magique, avec la courbe de leurs ailes, sur la page du ciel…