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Page:Jules Verne - L’Île mystérieuse.djvu/153

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les naufragés de l’air.


« Voilà de la nitro-glycérine ! (Page 158.)

plein du lac, mais comme il n’avait vu nul indice qu’il débordât jamais, il fallait nécessairement qu’un déversoir existât quelque part. Or, précisément, Cyrus Smith fut assez surpris de distinguer un courant assez prononcé qui se faisait sentir en cet endroit. Il jeta quelques petits morceaux de bois, et vit qu’ils se dirigeaient vers l’angle sud. Il suivit ce courant, en marchant sur la berge, et il arriva à la pointe méridionale du lac.

Là se produisait une sorte de dépression des eaux, comme si elles se fussent brusquement perdues dans quelque fissure du sol.

Cyrus Smith écouta, en mettant son oreille au niveau du lac, et il entendit très-distinctement le bruit d’une chute souterraine.