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peut arriver de cette façon à diagnostiquer certaines maladies septiques, l’anémie, la polyhémie, etc.

En terminant l’étude succinte des divers moyens d’investigations généralement mis en usage, je vais dire un mot sur un instrument à l’ordre du jour, le microscope.

Le microscope offre souvent un avantage réel dans la pratique. C’est à son aide que l’on distingue les différentes espèces de gâles, que l’on constate la présence des filaires dans le sang, de trichines dans les muscles et des cysticerques dans le tissu cellulaire ; il a servi à déterminer la nature cryptogamique de certaines maladies telles que l’herpés tonsurant, circiné, le pityriasis, le muguet, etc. Cet instrument rend de grands services à la clinique et il est appelé à en rendre de bien plus grands encore le jour ou les praticiens se seront familiarisés à son emploi et auront vaincu les sérieuses difficultés que présente son maniement.



— Après les considérations qui précèdent, il est indispensable de s’occuper de la manière de procéder à l’examen d’un animal malade.

Le praticien qui voit un sujet pour la première fois commence par jeter sur lui un coup d’œil général. Cette précaution est de la plus haute importance, car le plus souvent, on aperçoit à première vue des choses qu’on ne remarquerait sûre-