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Appareil génito-urinaire. — La pression exercée sur le flanc des grands animaux dans le but de recueillir quelques renseignements sur l’état des reins demeure infructueuse vu la situation profonde de ces organes ; il n’en est pas de même pour les petites espèces : le chien et la chèvre notamment, chez lesquels, en déprimant le flanc, il est facile de savoir si le rein est distendu par l’inflammation ou par des corps étrangers (calculs).

Si ce procédé demeure sans résultats chez les grandes espèces, il est avantageusement remplacé par la fouille rectale ; par elle, en effet, on juge, non-seulement de l’état des reins, mais encore de celui des artères, de la vessie, des ovaires, etc. La matrice peut aussi être explorée par ce moyen, mais on préfère la voie directe, lorsque la chose est possible. L’inspection, la palpation, le sondage et les injections renseignent sur l’état des testicules, de leurs cordons, de la verge chez le mâle ; de la vulve et des mamelles chez la femelle.

Appareil locomoteur. — Cet appareil complexe est constitué de diverses parties, os, articulations, muscles qui, toutes, sont susceptibles d’avoir leurs maladies propres. Chargés d’obéir à la volition, les organes de la locomotion sont, en raison même des fonctions qui leur sont dévolues, sujets à un grand nombre de maladies. Je vais m’occuper très-brièvement des principaux moyens employés pour parvenir à les diagnostiquer. Il sera d’abord question de l’examen des parties les plus profondes, les os.