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Page:Julie Philosophe, 1886.djvu/220

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heur, me pressait déjà vivement pour le paiement d’environ un mois de logement et de nourriture. Le mauvais état de mes finances ne me permettant plus d’effectuer le projet que j’avais eu de passer en Angleterre, je fus assez embarrassée sur le parti que j’avais à prendre, mais je ne perdis point pour cela courage ; comme il n’est point dans ma nature de me laisser aller au désespoir, et que l’espérance et la fermeté ont toujours été dans mon cœur un contrepoids au moins égal à l’infortune, si je n’avais point toute ma gaieté, au moins mon âme n’avait point perdu son ressort, et les réflexions sur mon état, en l’attachant, ne l’amollissaient pas dans une contemplation pénible et affligeante.


Julie philosophe, vignette fin de chapitre
Julie philosophe, vignette fin de chapitre