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Page:Julie Philosophe, 1886.djvu/341

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fournit de nouveaux moyens pour être utiles à leur patrie. Chacune de leurs actions est un service qu’ils rendent à l’État, et c’est de l’accomplissement même de leurs devoirs que résultent leur félicité et la prospérité du royaume. C’est cette classe mitoyenne qui forme, qui détermine l’opinion publique ; elle subjugue la classe inférieure qui se laisse aller à son impulsion, et la classe supérieure reconnaissant tacitement ses lumières, se soumet à ses décisions qu’elle craint. Aussi c’est elle qui a fait fructifier les principes de liberté répandus par quelques écrivains ; c’est elle qui a porté la révolution à sa maturité ; c’est elle enfin qui, dans l’assemblée nationale, a donné les meilleurs avis, et a fait rendre ces décrets sublimes qui ont posé la première base de notre régénération.

Aussitôt après la mort du Chirurgien, ses parents avaient fait mettre les scellés sur la maison ; je la quittai autant par cette raison que pour ne plus habiter