du parti patriotique brabançon. J’étais
cependant toujours fort éloignée de l’idée
d’être infidèle à M. Vander Noot ;(--commentaire de Correcteur : point virgule attesté sur l’édition de référence.) outre
que mon amour-propre était satisfait,
les discours du révérend m’amusaient,
je voulais voir comment il soutiendrait le
langage de la galanterie ; enfin, j’étais
comme nombre de personnes de mon
sexe, qui n’ont pas la volonté de faire
une faute, et qui malgré cela font tout
ce qui peut les induire à la commettre.
Le lendemain le révérend fut ponctuel ; comme M. Vander Noot était fort occupé ce jour-là dans son département, je n’avais aucune crainte qu’il me surprît ; la femme qui me servait était entièrement dans mes intérêts. Le révérend débuta avec moi, comme s’il eût été persuadé que la réflexion avait fait sur moi l’effet qu’il en avait espéré : après quelques propos tendres qu’il me débita dans un style pesamment galant, il tenta de me ravir quelques faveurs. — Messieurs les ecclésiastiques sont bien entreprenants, lui dis-je en l’arrêtant