Page:Julien - Histoire de la vie de Hiouen-Thsang et de ses voyages dans l’Inde.djvu/408

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
308
VIE ET VOYAGES DE HIOUEN-THSANG.

LIVRE SEPTIÈME.


Ce livre commence à la sixième lune de la vingt-deuxième année de la période Tching-kouan (648), en été, lorsque le prince royal compose un mémoire intitulé Chou-ching-ki^^1 ; il finit au deuxième mois du printemps de la cinquième année de la période Yong’koei (654), lorsque le Maître de la loi adresse une réponse à Fa-tch’ang.
RÉSUMÉ.

Dans le sixième mois de la vingt-deuxième année de la période Tching-kouan (648), le prince royal, étant dans le palais du printemps, reçut et examina les textes sacrés nouvellement traduits. À cette occasion, il composa une introduction où il en loue le style élevé, et l’importance morale, et la termine par un éloge pompeux de Hiouen-thsang.

Le Maître de la loi lui adresse une lettre de remercîments, bientôt suivie d’une réponse dans laquelle le prince royal parle avec une modestie excessive de son inhabileté dans Fart d’écrire, et de son peu d’instruction et d’intelligence qui l’empêchent de bien comprendre et apprécier les textes sacrés. Il ajoute qu’il a été pénétré de confusion en voyant les compliments flatteurs que lui a adressés le Maître de la loi.

Lorsque les deux préfaces^^2 eurent été publiées, Youen-ting, supérieur du couvent Hong-fo-sse, et les religieux de la capitale prièrent l’empereur de les faire

1 Mémoire relatif à l’histoire du Bouddha.

2 La préface de l’empereur et celle du prince royal.