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VIE ET VOYAGES DE HIOUEN-THSANG.

et l’engage à modérer son ardeur studieuse et à prendre du repos.

Hiouen-thsang adresse à l’empereur une nouvelle lettre de remercîments.

Le premier jour de la dixième lune , l’impératrice fait don au Maître de la loi d’un Kia-cha {Kachâya) « vêtement religieux » et y ajoute plusieurs dizaines d^autres présents. Hiouen-thsang lui envoie une lettre de remercîments, dans laquelle il fait des vœux pour qu^elle accouche heureusement, et lui souhaite un grand nombre de fils et un bonheur sans bornes.

Le cinquième jour de la douzième lune, l’empereur, à l’occasion de la naissance de son fils que le Maître de la loi avait surnommé Fo-kouang-wang (le prince qui a l’éclat du Bouddha), fait ordonner sept novices et prie Hiouen-thsang de leur couper les cheveux au nom du roi[1].

Le Maître de la loi remercie le prince de cet insigne honneur. Le même jour, Hiouen-thsang félicite l’empereur de ce que Fo-kouang-wang (c’est-à-dire le nouveau-né) a atteint un mois accompli ; il lui envoie une lettre de congratulation et, pour son fils, divers objets à l’usage des religieux, savoir : le texte de la Pradjñâ, en un livre, écrit en lettres d’or et renfermé dans une riche enveloppe, ainsi que le livre Pao-’en-king (le livre sacré de la reconnaissance) ; un vêtement appelé Kia-cha (Kachâya), un costume complet de religieux, une cassolette

  1. C’est-à-dire au nom de son fils Fo-kouang-wang.