leil » par doué d’un éclat admirable[1]. Enfin, ils substituent souvent au sens du mot Fan, une idée complètement différente. Par exemple, ils rendent Vigatabhaya « délivré de crainte » par extrêmement pur[2] ; Ganêndra « roi de la multitude » par ineffable[3] ; Soughôcha « doué d’une belle voix » par doué de la vertu du dieu de l’eau[4], etc.
Le lecteur comprendra, sans que j’aie besoin d’insister davantage sur ce dernier point, qu’avec les traductions chinoises que je viens de rapporter et qui sont tirées d’un livre célèbre (le Recueil des noms des Bouddhas du Bhadra kalpa, en sanskrit, en thibétain, en mongol, en mandchou et en chinois), il serait absolument impossible de remonter aux mots indiens auxquels ils correspondent. J’ai trouvé un moyen sûr de lever, du moins pour le plus grand nombre de cas, cette immense difficulté. C’était de retourner tous les mots Fan des deux dictionnaires précités, et de recueillir et classer dans un ordre commode tous les mots chinois que fournissaient ces deux ouvrages comme équivalents, sans m’inquiéter de savoir si la traduction