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que l’introduction de Tch’ang-choue et son Épilogue[1], où sont expliquées les deux expressions techniques que nous venons de faire connaître. Cependant, quoiqu’il fût bon géographe, il est de la dernière évidence qu’il ne les avait pas comprises. En effet, et comme on vient de le voir plus haut, Hiouen-thsang n’avait point visité Ceylan. Cela n’a point empêché M. Klaproth d’écrire[2] : « Il s’embarqua à Singhala ou Ceylan qu’il décrit avec de grands détails. Après qu’il eut quitté Ceylan, il retourna dans l’Hindoustan. »

J’ajouterai, en terminant, que, dès le début de sa notice, le même géographe a fait voyager à tort Hiouen-thsang à Mi-mo-ho (Meimorg), à Pou-kho (Boukhara), etc. qu’il n’a jamais visités, ainsi qu’on le reconnaît à l’expression on arrive ( tchi), et là, comme en beaucoup d’autres endroits, il a faussé de la manière la plus grave l’itinéraire qu’il voulait tracer.

Je regrette beaucoup d’avoir été entraîné aussi loin dans l’exposé de toutes les circonstances qui se rattachent à cette publication, et surtout dans le

  1. Die Marschroute Hiouen-thsangs, so wie die Einleitung und die Nachschrift zur Reise selbst. Cet Épilogue se trouve dans le Pien-i-tien, liv. XLIII, sect. Si-fang-tchou-koue-tsong-pou-i-wen, § i.
  2. « Schiffte sich zu Singhala oder Ceylon ein, das er ausführlich beschreibt. Nachdeni er Ceylon verlassen, kehrte er wieder nach « Hindustan zurück. »