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XVI

LE BRÂHMANE ET LA RELIGIEUSE.

(De ceux qui travaillent à leur perfection intérieure.)


Il y avait un brâhmane qui, pour se mortifier, portait constamment un vêtement grossier, et faisait subir à son corps cinq sortes de brûlures. C’est pourquoi les hommes de son temps l’avaient surnommé Bhângakadagdha[1]. À cette époque, une

  1. En chinois Leou-ho-tchi, mot formé de Leou-ho, vêtement grossier de fil de chanvre, et de tchi, brûlé. Je ne puis garantir le nom sanscrit. J’ai tiré le mot