Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/113

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pour procurer à son corps le bien-être et la santé. L’autre tête en conçut un sentiment de jalousie et se dit à elle-même : « Pourquoi cette tête mange-t-elle constamment des fruits exquis, tandis que je n’en ai jamais obtenu un seul ? »

Elle prit aussitôt un fruit vénéneux et le mangea, de sorte que les deux têtes périrent en même temps.

(Extrait de l’ouvrage intitulé : Tsa-pa’o-thsang-king, livre III.)