Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/138

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gereusement malade je pouvais le délivrer de la mort et le ramener à la vie. »

Le roi entra dans une grande colère et dit : « J’envoyais constamment des démons pour amener ici les criminels, et toi, au contraire, tu me les reprenais, et tu résistais à mes ordres, pour ta punition tu mériterais d’être jeté dans une chaudière d’huile bouillante. »

Il interrogea ensuite la courtisane. « Pour moi, répondit-elle, par l’effet de mes caresses et de mes complaisances, j’ai ruiné une multitude d’hommes et les ai fait descendre dans votre empire.

— À merveille, s’écria le roi, je vous renvoie sur la terre et vous accorde encore douze ans d’existence. »

Le roi ayant interrogé le voleur, celui-ci