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KOUAN-FOU-YOUAN.

ÉLÉGIE SUR LA MORT D’UNE ÉPOUSE.


Le premier jour de l’année, à la cinquième veille, à l’époque où l’hiver déploie toutes ses rigueurs, | ma tendre épouse est morte. Est-il au monde un homme plus malheureux que moi ? | Si tu vivais encore, je t’aurais donné une autre toilette pour passer le nouvel an. | Mais hélas ! tu es déjà descendue au sombre empire qu’arrose