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Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/192

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prends leurs plaisirs : ils ont une mère qui les presse souvent sur son sein ! | Éloignez-vous, tendres enfants : vos joyeux ébats ne font que me déchirer le cœur.

À la sixième lune, à l’époque appelée Sanfo, il est difficile de supporter l’ardeur brûlante du jour. | Les riches et les pauvres font sécher leurs habits. | Je vais prendre une robe de soie, et l’exposer aux rayons du soleil. Je vais exposer aussi les souliers brodés de mon épouse. | Regardons ! voilà la robe dont elle se parait aux jours de fête ; | voilà l’élégante chaussure qui enchâssait ses jolis pieds. | Mais où est mon épouse ? où est la mère de mes enfants ? | Il me semble qu’une lame d’acier glace et divise mon cœur.