Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 2.djvu/193

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À la septième lune, à l’époque appelée Ki-kiao, je ne puis retenir les larmes qui inondent mes yeux. | C’est alors que Nieou-lân visite dans le ciel son épouse Tchi-niu. | J’avais aussi ime belle épouse, mais j’en suis séparé à jamais ! j’ai sans cesse devant les yeux cette figure ravissante qui éclipsait les fleurs. | Que je marche, que je coure, que je sois assis ou couché, l’idée de sa perte déchire sans cesse mon cœur. | Quel est le jour où je n’aie point pensé à ma tendre épouse, | quelle est la nuit où je ne l’aie point pleurée jusqu’au matin ?

Le quinzième jour de la huitième lune, lorsque son disque brille dans tout son éclat, | on offre aux dieux des melons et des gâteaux qui ont une forme arrondie comme