Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/132

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sur cette peinture, sans pouvoir résoudre l’énigme. Enfin, las de recherches et de conjectures, ils se virent obligés de la remettre dans son enveloppe. Cette tentative infructueuse leur remplit l’âme de chagrin et de découragement.

Quelques jours après, Chen-chu alla à la ville voisine, pour trouver un maître habile qui lui donnât l’explication désirée. Tout à coup, en passant devant le temple de Kouan-in, il aperçoit une troupe de villageois portant un porc et un mouton qu’ils allaient offrir en sacrifice, afin de rendre des actions de grâces à la divinité qu’on adore en ce lieu.

Chen-chu s’arrête, et, levant les yeux, il aperçoit un vieillard qui, s’appuyant sur un bâton de bambou, s’approche de la