Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/140

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cles, dont le total s’élevait à sept onces huit dixièmes.

« Mais à peine le magistrat y eut-il jeté les yeux, qu’il s’écria d’une voix terrible : « Tu es le meurtrier de Tchao ! Comment as-tu osé calomnier indignement un homme innocent ? »

« En disant ces mots, il fit un signe aux officiers de justice. Ceux-ci, prompts comme l’éclair, se saisissent de lui, l’étendent le ventre contre terre et lui appliquent une rude bastonnade.

« Comme Pa-han s’obstinait encore à cacher l’aveu de son crime : « J’ai découvert ton imposture, lui dit le seigneur Teng ; je t’ordonne d’obéir. Puisque tu as placé un capital, il est juste que tu en reçoives les intérêts. Ne pouvais-tu pas diviser tes fonds,