Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/168

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fait une profonde salutation. « Votre épouse, s’écria-t-il, a déposé entre mes mains une plainte relative à votre succession. Les faits qu’elle y énonce sont-ils vrais ? »

Il dit, et fait mine de prêter une oreille attentive. Puis, remuant la tête, et prenant un air consterné : « Quoi ! se peut-il que votre fils aîné soit un homme aussi pervers ? »

Il se recueille, et écoute encore un moment : « Où voulez-vous que votre second fils trouve des moyens d’existence ? »

Il s’arrête, et après une pause de quelques minutes : « Quelles ressources peut offrir, pour vivre, cette petite maison dont vous parlez ? » (Pause.)

« J’obéis, j’obéis. (Pause.)