Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/169

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« Je ferai remettre cet héritage à votre second fils. Comptez sur moi ; je veillerai soigneusement à l’exécution de vos volontés. »

À ces mots, il fait plusieurs salutations, s’arrête un instant, et, prenant l’air d’un homme qui refuse : « Il m’est impossible d’accepter un si riche cadeau, (Il écoute encore.) Eh bien vous l’ordonnez : j’obéis. »

Il dit, se lève, et, s’inclinant plusieurs fois d’une manière respectueuse. « Je vous suis, je vous suis. »

Tous les assistants le regardent d’un air stupéfait. Il se promène à grands pas dans la salle, tantôt à droite, tantôt à gauche ; puis s’arrêtant d’un air ému : « Où allez-vous, seigneur Ni ?

— Je ne vois point le seigneur Ni, s’écria le concierge avec vivacité.