Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/235

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de repos, Il se leva, vint trouver M. et Mme Lieou, et, après les avoir salués jusqu’à terre, les remercia en versant des larmes d’attendrissement.

Lieou-ki était d’un caractère plein de douceur et d’amabilité ; il avait cette politesse exquise et ces manières distinguées qui annoncent un heureux naturel et une excellente éducation. Lieou et sa femme avaient pour lui la plus tendre affection. Du matin au soir, ils lui prodiguaient mille soins, et lui offraient toujours le meilleur vin et les mets les plus recherchés.

Lieou-ki, quelque sensible qu’il fut aux attentions délicates dont il était l’objet, ne pouvait se défendre d’un sentiment de tristesse en voyant toutes les peines que prenaient M. et Mme Lieou pour le rétablir. Son