Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/238

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le malheur de perdre mes parents, les succès académiques et l’éclat des dignités n’ont plus aucun attrait pour moi. Si vous voulez, mon frère, vous livrer à l’étude, il vous suffit de vous procurer quelques volumes ; j’aurais un plaisir infini à vous guider dans vos lectures.

— Si vous avez cette bonté, répondit Lieou-fang, ce sera pour moi un véritable bonheur, et je vous en aurai mille obligations. »

Lieou, voyant que Lieou-ki était un jeune homme plein d’instruction, et apprenant qu’il voulait bien servir de maître à Lieou-fang, ne put s’empêcher de lui témoigner la joie que lui causait cette résolution ; et, sans perdre de temps, il alla acheter un grand nombre de livres.