Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/50

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Wang-yun se précipite à ses genoux, et, après l’avoir remercié : « Puisque tel est votre courage, la dynastie des Han peut se promettre un avenir de quatre cents ans, et c’est à vous seul qu’elle devra ce bonheur inespéré. Tenez, général, voici un ordre secret de l’empereur ; gardez-le soigneusement, et n’en laissez rien transpirer. Quand le temps sera venu d’accomplir ce dessein, je viendrai vous avertir. »

Liu-pou prend vivement le décret, en donnant sa parole à Wang-yun, et se retire en silence. Wang-yun invite le ministre d’État Ssé-sun-jouï, l’inspecteur général Hoang-wan, et Ssé-li, l’intendant de cavalerie, à venir délibérer avec lui.

« Maintenant, dit Sun-jouï, l’empereur commence à entrer en convalescence ; il