Sîhe. Devant les mots commençant par une consonne, cette forme devient sîs.
Ex. : Sîhe èfants. Six enfants. Sîs feummes. Six femmes.
Hût. Le t final ne se fait sentir que devant les voyelles où à la fin des phrases.
Dîhe. Cette forme, comme sîhe, se transforme en une autre, dîs, devant les mots commençant par une consonne.
Ex. : Dîhe èfants. Dix enfants. Dîs feummes. Dix femmes.
Vingt et cint. Le t final, comme celui de hût, ne se fait sentir que devant les voyelles ou à la fin des phrases.
7. Adjectifs numéraux ordinaux.
Les voici :
Prumî, fém. prumîre (premier), deusême, treûsême, qwatrême, cinquême, etc., nouvême, vingtême, vingt-inême, sèptante-treûsême, deux cint èt qwatrême, etc.
Après cint on emploie la conjonction èt.
Ême se prononce è̄̃m.
Certains auteurs rendent prumî invariable quant au genre et disent : li prumî fèye, la première fois, au lieu de li prumîre fèye.
Le wallon possède les formes : li cinquême, le cinquième ; li dihême, le dixième, employées pour li cinquême pârtèye, la cinquième partie, li dihême pârtèye, etc.
Il a en outre : li moitèye, la moitié, ou li d’mèye, le demi, li tîce, le tiers, (la tierce) et li qwârt, le quart.
8. Adjectifs numéraux multiplicatifs.
Le wallon possède :
Simpe, simple ; dobe, double ; tripe, triple, cette dernière