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XII
D I S C O U R S

une dispute aussi déplacée qu’inutile, il est certain, n’en déplaise aux Protestans, qu’on trouve dans l’ouvrage de Julien une preuve authentique, que dès le tems des Apôtres, les Chrétiens pryoient sur les tombeaux des Martyrs, & qu’ils leur adressoient leurs prières, comme à des intercepteurs auprès de Dieu. On voit aussi qu’avant Julien, la célébration de la Cêne étoit appellée un sacrifice ; d’où vient donc les Reformés se récrient-ils aujourd’hui si fort contre le mot de sacrifice dans la Messe, puisque le sacrement de la Cêne étoit, déja longtems avant Julien, appellé un sacrifice ?

On trouve encore,[1] dit le Père Petau des avantages dans la Lecture des ouvrages

de
  1. Accedunt minora illa quidem, sed gratiora quibusdam, quæ ex his libris capiuntur, adjumenta doctrinæ ; quæ ad historiam, antiquitatem, proprietatem sermonis & elegantiam, partesque reliquas attinent eruditionis ejus, cui ab humanitate nomen tribuitur. Nam sunt hic ali-