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Page:Julien l’apostat - Défense du paganisme par l’empereur Julien, en grec et en françois, 1769, tome 2.djvu/209

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DE L’EMPEREUR JULIEN.

ftice, donc ceux qui naîtront fous cette congélation seront juftes & équitables. Quelque extravagans que foient ces fentimrtns, il fe trouve des pertbMnex qui ies débitent, & d’autres qui s’en taiuentperfuader. Si les régies d~ l’aftrologie étoient vraiea, noua ferions necenit~s au mal comme au bien, puit’que nous ferions invinciblement forcés d’exécuter ce qui feroit ~crit dans hs affres, & que leurs differentcs pofitions ions !efque))ps nous ierious nés nous predeftinerolent des le moment de notrenaillance. N’eft-il pas in.(enie de foutenir, que les influences des attres agiffent fur nous, avec autant de rapidité que notre tiberté, puifque ce font elles qui la determinent ; & ce qa’tty& a de plus aMurde à foutenir, c’ett que ces mêmes influences doivent infpirer dans le même in&tnt deux perfonnes nées fous le même aRre d’une maniere differente, & régler leur volonté en s’accordant à leur temperament. Car les aftrologues prétendent, qu’on ne’peut rien f~ire, que ce qui a un rapport direa avec l’étoile qui fait le thème de notre nainanca, c’eft à dire fous laquelle nous (bmmes venus au monde. Celui, dit Ptolomée, qui ett propre à quelque chote, a dans le theme de fa naiffance un étoile qui fignine cette faculté dont il eft doué. Ὁ πρός τιπρᾶγμα επιτήδειος ἔξειπάντως καὶ τὸν δηλοῦντα ἀστέρα τὸ τοιοῦτον ἐνδεούναμον ἐν τῷ οἰκείῳ γενεθλίῳ. Qui ad rem aliquam inoneus est habebit omnino, in themate natalis sui, stellam quæ facultatem illam significet. Si cela étoit veritable, Dieu en hom ibcmetfant au pouvoir de l’&Rre, fous le quel nous. ferions nés, nous aurait bté toute liberté. Convenons donc, que l’apologie judiciaire eR~gatcment contraire aux principes de la bonne phiiotbphie & de ta théologie.

Nous