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Page:Juranville - La civilité des petites filles, Ed. 2.djvu/14

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Dans notre temps de démocratie, ou tout tend à se niveler, ce qui distingue les hommes entre eux, ce n’est ni la richesse ni la position, mais surtout, et avant tout, l’éducation. Sous ce rapport, il ne devrait plus exister de différence entre les habitants des villes et les habitants des champs ; tous devraient respecter les convenances, pratiquer les règles de la civilité et de la bienséance.

La Civilité, a-t-on dit, est l’art de rendre ceux avec lesquels nous vivons contents d’eux-mêmes et de nous, c’est, en d’autres termes, la science des égards que nous devons à nos semblables. Elle a une grande importance dans la vie : elle rend les relations de société agréables, adoucit les rapports que nous avons les uns avec les autres et facilite les rapprochements. Elle doit, par conséquent, être enseignée dans les écoles primaires.

C’est pourquoi nous avons entrepris ce livre.

Mes petites amies, écoutez bien les conseils que nous vous donnons dans cet ouvrage qui vous est destiné ; mettez-les en pratique, et vous contribuerez ainsi, dans votre humble sphère, à conserver aux Français leur renom de peuple le plus affable, le plus gracieux, le plus poli du monde.




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