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Page:Juranville - La civilité des petites filles, Ed. 2.djvu/59

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VISITE AUX MALADES.


entendre aucun bruit, elle s’approcha lentement du lit, et d’une voix douce demanda des nouvelles à sa tante. Ce fut tout.

Puis, s’étant inquiétée de l’ordonnance du médecin, elle vit qu’il fallait donner une cuillerée d’une potion toutes les deux heures et faire prendre une tasse de tisane dans l’intervalle.

Elle regarda l’heure à la pendule et se conforma strictement à l’ordonnance, empêcha son petit cousin et sa petite cousine de crier, de venir dans la chambre de leur mère faire du tapage, et leur promit du bonbon s’ils étaient bien sages.

Plusieurs voisines vinrent pour savoir des nouvelles ; elles avaient le verbe haut ; Marie, avec beaucoup d’amabilité et d’adresse, leur dit que la malade dormait et qu’il fallait respecter son sommeil, et elle-même parlait tout bas pour leur donner l’exemple.

Ici, une réflexion nécessaire :


civilité 3