était si évidente qu’il fallut s’incliner et que l’une et l’autre fois le succès fut triomphal. Hayashi n’aimait pas à se séparer de ses beaux objets ; il ne les cédait qu’à bon escient, à qui lui semblait mériter cette faveur, et il en avait gardé beaucoup par devers lui ; ni lui, ni les amateurs n’eurent à le regretter quand ces morceaux hors pair passèrent sous le marteau dans les galeries Durand-Ruel, rue Laffitte, prêtées pour la circonstance. Puis, Gillot étant venu à mourir, bien prématurément et au grand chagrin de ses amis, sa collection, elle aussi, passa en vente (1904), vente sensationnelle et où l’on revit pour la dernière fois quelques-unes des plus nobles œuvres que l’Europe avait su enlever au Japon. Enfin, Bing disparaissait, et, après tant d’autres qu’il avait contribué à former, sa collection, quittant les jolies vitrines où son maître l’avait amoureuse-
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