breux. Et sans doute le bouquet de ce feu d’artifice fut-il tiré par le Musée des Arts Décoratifs, quand il organisa au pavillon de Marsan sa série d’expositions d’art japonais. Pendant six ans, chaque printemps, de 1909 à 1914, on y vit réunis les uns après les autres, par ordre chronologique, les œuvres des grands maîtres de l’estampe (Ch. Vignier, assisté de Jean Lebel, tombé peu après au Champ d’honneur, et d’Inada, en rédigeaient le somptueux catalogue, tandis que P.-A. Lemoisne et Louis Aubert les commentaient dans d’attrayants volumes), et, voisinant avec les gravures, une série d’objets d’art, laques, bronzes, gardes de sabre, poteries ou sculptures ; nul amateur ne se refusa à prêter les meilleures pièces de ses collections et l’on put ainsi passer comme une revue de tout ce que leur goût avait amassé dans Paris pendant vingt-cinq ans. Seules les peintures
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