plus l’amateur, ce sont ces mêmes objets de l’Asie Centrale, Chine du Nord et Sibérie, déjà entrevus chez Sauphar ; il n’en apparaît pas un en Europe qu’on ne le lui apporte et chaque semaine quelque nouvelle trouvaille enrichit des séries uniques pour l’étude des délicats problèmes de l’art du temps des grandes migrations. Documents scientifiques et œuvres d’art trouvent harmonieusement leur place côte à côte, en attendant le catalogue monumental que leur consacrera G.- H. Rivière, et c’est avec une modestie charmante que le maître de maison se plaît à en faire les honneurs aux amis et aux érudits auxquels il ouvre sa porte. Amis nombreux, si l’on doit compter parmi eux tous ceux qu’il a obligés, car nul ne recherche plus infatigablement que lui l’occasion d’être utile ; nos grandes institutions d’État, telle la Cité Universitaire, le savent bien, et de même
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