Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/58

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gueillissaient d’être les inoffensifs alliés ; allait-il chercher simplement quelque décoration, une de plus ; à quoi bon ! était-ce quelque farce à la manière du club qu’on lui ménageait ? Mais non ! Le roi était trop bon, et puis, eût-il trouvé une farce tout seul, sans l’aide de son fidèle Sparkling. Improbable. Ah ! vraiment improbable ! Tout n’avait-il pas gardé à son départ son aspect ordinaire ? La duchesse, l’air de victime résignée qu’elle s’adaptait à chacun des départs de l’époux ; son collègue de la liste civile, un instant rencontré, possédait à son ordinaire, l’air inimical et rogue dont il détestait se départir, à la vue de son cher maréchal ; non, ce n’était ni l’exil, ni la mauvaise plaisanterie assurément, et cela ne pouvait non plus être rien de pressé. Une lubie du roi ; va-t-il gouverner par lui-même, autre chose que ses intérêts particuliers ! absurde ! absurde ! le duc déplia des feuilles.